Un avis sur « OMBRAGE »

  1. Il ne fait pas encore assez noir
    Alors tu mets le pied sur la lumière
    Et ça saute comme une mine antipersonnel
    Des confettis de toi-même
    Jusque sur l’autre rive

    Tes rêves forment des chapelets
    De pensées aux formes anguleuses
    Que tu fais rouler dans ta paume
    Tu passes tes rêves au tamis
    Et l’horloge retient son souffle

    Tes rêves qui se cachent dans les origamis
    Tes maigres rêves qui traînent de la patte
    Ton désir rangé dans un bocal
    Ton coquillage qui ne chuchote plus les marées
    Tes mains qui ne riment plus avec lui

    Tes rêves qui croquent des boules à mites
    Tes tendres rêves aux coupoles cuivrées
    Ta bouche fermée à double tour
    Tes tendresses mal léchées
    Tes cuisses en route pour Jupiter

    Regarde come ils sont jolis, tes rêves
    Tes papillons rares, soigneusement épinglés

    Regarde comme elle est belle, ta silhouette
    Couverte de confettis

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